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La « monarchie de juillet » (Louis Philippe de 1830 à 1848) décide de lancer des grands travaux. Beaucoup d’habitants de Foug ont été embauchés pour ces travaux. Et les commerces locaux ont profité de la venue d’ouvriers spécialistes, venus de la région parisienne. Pour Foug, il y eu en particulier le canal de la Marne au Rhin c’était la loi du 3 juillet 1838. Elle prévoyait un budget de 45 millions pour sa construction ; c’était le début de l’aventure du canal. En 1840, 7 millions supplémentaires ont été nécessaires pour réaliser le canal jusqu’à Nancy ; il à été envisagé de l’arrêter là. Mais le plaidoyer de l’ingénieur en chef, nommé en 1842, M. Charles Etienne Collignon, messin d’origine, a permis une rallonge de 24 millions par la loi du 5 mai 1846 et le canal a été jusqu’à Strasbourg.
Ce canal, avec une pente de 10 à 50 centimètres par kilomètre, au gabarit Freycinet (Charles Louis de Saulces de Freycinet (1828-1923, collaborateur de Gambetta, ministre des travaux publics qui a initié un vaste programme de voies de communication), avec des péniches de 38,50 mètres de long sur 5,05 mètres de large, pour un tonnage moyen de 280 tonnes, à donné lieu à une grande variété de travaux : des écluses, deux gares à bateaux, une grande pour le stationnement et une petite pour l’attente à l’entrée du souterrain ; la population de Foug a augmenté grâce aux travaux.
Par décret du 6 décembre 1845, le pasteur-adjoint de la religion protestante M. Charles Auguste Candidus devient titulaire, chargé de desservir les arrondissements de Nancy, Toul et Lunéville. Un culte devait se tenir à Foug, où la construction du canal avait attiré un grand nombre d’ouvriers protestants.
Le souterrain, appelé « la voûte » par les mariniers, percé en 1845 à travers 866 mètres de côte entre Lay Saint Rémy et Foug. Les travaux ont été compliqués par la mauvaise qualité du sol et la présence de nappes d’eau.
L’épaisseur de la maçonnerie de la voûte est de 1,40 mètres, elle est en moellons venant d’Einville et de Troussey et mortier de chaux hydraulique fabriqué avec les matériaux de la galerie, grâce aux connaissances de l’ingénieur M. Charles Etienne Collignon. Ce souterrain a fait gagner 5 écluses et a fait travailler de nombreux habitants.
Le halage des bateaux sous la voûte se faisait d’abord à mulets, (qui n’empruntaient pas le souterrain et montaient la colline d’où le chemin des mulets), puis à cheval.
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