• Le 7 novembre 1915,  visite du Président de la république, Raymond Poincaré, accompagné du Général Joffre qui sont reçus par Henri Cavallier, directeur des Fonderies. 

    La  photo faite à cette occasion a servi  à une publicité en 1916 pour l’emprunt libérateur.

     

     

     

     


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  • Foug - Préparation à la guerre 1914-1918 (11)

    Pose devant les obus à l’atelier d’usinage.


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  • Foug - préparation à la guerre 1914-1918 (10)

    Pendant la guerre, l'usine des Carrelages se transformait en usine de

    la Défense  Nationale, auxiliaire des Fonderies de Foug. C’est de

    là que sortirent les fameuses grenades Citron Foug. 

     

     

     


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  • Avion Airco de Havilland DH2 à Foug.

     

     

     


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      Les militaires ont même trouvé une vraie porte, pour attendre l'ennemi de pied ferme !

    Foug - Préparation à la guerre 1914-1918 (8)

     Entre les branches est fixée un plaque : "PRO PATRIA" soit :  "Pour la Patrie" ...


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  •    Les militaires ont posé une porte symbolique pour accueillir les soldats  allemands


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  • Les tranchées sont équipées de branches pour que la terre ne tombe pas.

     

     

     


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  • Un escalier d'accès aux tranchées. Sur cette photo, on peut

    déterminer que les tranchées sont au sud du bourg,

    certainement au bord de la forêt d'Harouin 

    Les militaires attendent l'ennemi

    La défense s'organise, avec des tranchées


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  • En Juin 1917 les conscrits, avec au1er rang au centre,

    M.J. Mangin le photographe  qui avait sa boutique avant 

    la Mairie, en descendant la rue de l'Hôtel de ville

    Camion militaire Delaugère et Clayette stationné devant la Mairie


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  • Foug - Préparation à la guerre 1914-1918 (3)

    Rue de Lay-Saint-Rémy

    Foug - Préparation à la guerre 1914-1918 (3)

    Sur la R. N. 4 devenue R. D. 400

    Foug - Préparation à la guerre 1914-1918 (3)

    Les militaires organisent la défense, sur les hauteurs

    de Foug en 1915 (Chemin de la Pelouse).


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  • Une troupe arrive rue de l'Hôtel de Ville,

    devenue rue François Mitterrand

    Vue depuis les hauteurs du bourg en 1915


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  • Infirmerie devant la mairie en octobre 1914 

     

    L’église en 1914

     

     

     


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  • Liney.jpg

    En 1162, le Marquis de Liney, propriétaire du château de la Tour d’Affléville, fait  bâtir une chapelle au lieu dit « Pressoir des Morts » en remerciement d’un vœu pour le gain d’une bataille.

      Affléville

      affleville-dessin.jpg

    affleville-plan.jpg

    En 1206, le Duc Simon de Lorraine meurt et la famille de Vaudémont, seigneurs de Foug, en profite pour porter leurs hommages au Comte Thiébaut 1er de Bar alors plus puissant que le Duc de Lorraine, puis renouvelé par Hugues II en 1216, à Henri II de Bar.

     

      Taque de cheminée du château de la tour d’Affléville

    taque

    Les moines de Gorze, demeurés seigneurs spirituels de Foug ne pouvaient pas s’en froisser, car ils avaient une grande confiance à la Maison de Bar, à laquelle ils avaient

    déjà accordé la vouerie (levée d’impôts sur chaque conduit ou ménage) de leurs terres.

     Ce qu'il en reste dans les années 50.

     Affléville 1950


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  • Le café de la Gare Evrard, puis Laurain, a été rehaussé. Il avait aussi un cinéma que ce billet d’entrée rappelle.

    Café et Hôtel du Coq, de M. Maljean puis de M. Pott. Pendant de nombreuses années, une bonne partie de la population de Foug venait danser, à l’arrière du café tenu par Mme Laurain. A l’arrière plan, le café qui s’appelait à l’arrivée des Fonderies le café des cubilots, devient « Au Grand Sérieux », puis chez Erche où l’on jouait aux quilles (au dessus du rond point actuel).

    La gare, avec les transports divers, ici des tonneaux, pour les négociants en vin de Foug. La gare a été construite à l’origine avec un élément central et une aile de part et d’autre.

     

    La gare s’agrandit, la décision est prise le 20 septembre 1911, avec le développement de l’activité (Carrelages et Fonderies et voyageurs) et l’augmentation des tonnages transportés.

     

    Le personnel de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est, en gare de Foug.

    Accolée à la première maison des cités des sources, rue d’Harouin, l’épicerie la Source, appartenant aux Fonderies, puis ce magasin s’est installé dans un bâtiment spécifique.

    Bibliographie :

    - Boulogne L.G. : Monographie sur Foug

    - Aubry R. : Foug et ses environs

    - Beck R.  : Monographies sur Foug

    - Bibliothèque Nationale  de France : Divers ouvrages sur Foug (Fond Lorrain)

    - Commune de Foug : Archives des délibérations des Conseils Municipaux 

     


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  • bons amis Ce café de la famille Gaspard,  s’appelait « Au rendez vous des Bons Amis », il s’appelait encore ainsi en 1966, lorsque M. et Mme Pawlack  l’on repris pour en faire le café restaurant de la Flamberge (épée) de bonne qualité. Le second contournement de la RN4 de 1984 a fait péricliter l’affaire.

     

    La boulangerie de M. Nussbaumer, qui au début, livrait le pain à vélo avec une hotte sur le dos, la droguerie de M. Alizon a pris sa place un temps. Au second plan la ferblanterie Renard, puis Noël.

    nusbaumer renard   noël

    La boutique du coiffeur M. Viard, est devenue la Poste. Puis elle déménagea rue Dr Schneider.

      viard

    A gauche du coiffeur Viard, le magasin de vente et réparation de bicyclettes, mobylettes et motos de M. Chaulé, dont on peux voir la publicité.

      chaulé

    Le magasin « Au Petit    Louvre », chausseur, confection et mercerie, tenu par Mme et M. Froissart, devenu ensuite une succursale de la Source (magasin d’alimentation appartenant aux Fonderies), tenue par Mme Mencier.

    louvre

     


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  • Au premier plan, le café du centre, tenu par M. Prévôt  puis Merli qui a été le dernier café de la commune. Au  second plan la boucherie Busié, puis Thouvenin, puis Liès.

      café du centre2

    La ferblanterie - quincaillerie  Mashino , avec ses belles lampes à pétroles, ses cafetières et ses brocs, en vitrine. Dans mes jeunes années, j’allais y acheter des pointes ou des vis qui étaient vendues au kilogramme.

     mashino2

     L’épicier Roca puis Catherine (leur gendre) , le 20 juin 1940, une compagnie de malheureux légionnaires dépenaillés, désorganisés, déferlant sans chefs dans notre Commune ayant faim et soif, ont dévalisé deux commerces locaux (Catherine et Dardinier). Plainte est déposé par Catherine contre la Commune qui n’a pas su maintenir l’ordre public. En novembre 1946, la Commune perds son procès et paie 42.804F à Catherine et 12.150F à Dardinier. 

    roca catherine2 catherine2

     

    Le magasin de confection Constant-Lelièvre « au nouveau siècle », la   famille Pruniaux a repris ce magasin qui n’existe plus.

     nouveau siécle2

    Sur cette carte d’après la dernière guerre, la succursale N° 1232 des magasins Eco est une réduction d’Économats Français, à l’entrée de la rue des Jeux, tenus par M. et Mme Brunetti.

     écos2

     

    Le magasin de l’épicier Siccard, qui éditait également des cartes postales, rue des Jeux.

     

    Foug - Histoire du commerce (4)

     

      

     


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    Foug - Histoire du commerce (3)

     Dans les années 30, avant la Mairie, le magasin du photographe  M. Mangin, avec la statue de Saint Michel au dessus de la porte. C’est grâce à ce photographe, qu’on a aujourd’hui beaucoup de  traces du passé de Foug. Ce magasin deviendra l’épicerie la Source, appartenant aux Fonderies, puis une  succursale des Coopérateurs de Lorraine.

          

    La boulangerie Stiesz devenue Lecompte, Kanny et Chaudron. Le personnel et des clients posent pour la postérité, y compris le petit dernier. C’est dans cette boulangerie que les ouvrières de l’atelier de  Salmon Seiligmann passaient  le matin, acheter le croissant pour la pause matinale.

    stiesz2 

    Ce magasin a beaucoup changé de fonction en une dizaine d’années : le magasin de vente de vélos et voitures Mathieu, puis un magasin de confection de travail, sans doute après l’arrivée des Fonderies, puis les Grands Économats Français (épicerie), puis  au Bon Marché et enfin le café restaurant Pigeat. Il a été remplacé par une banque qui n’existe plus.

     paul mathieu2

     

     confection bleus2

          grands-economats-francais2.jpg

     bon marché2

     pigeat2 


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  • On peut retrouver certains d'entre eux, grâce aux cartes postales anciennes ou semi modernes. Cette maison, c’était celle de M. Paul Michel, marchand de peaux de lapins au début du 20éme siècle.     maison michel

    Le café de l’Hôtel de Ville tenu par M. Lahalle puis, par M. Spohr.

    café spohr   

    Ce café existait en 1914, il a été remplacé par l’épicerie de Mme et M. Humbert, puis par la confiserie de Mme   Bisot.

    bisot  

    La succursale N°201 des Comptoirs Français de M. Tremblot, à la création du magasin, pour faire la devanture, on a fait simple : deux panneaux de bois.

    comptoir français  

    En juin et juillet 40, les soldats allemands avaient réquisitionné les produits alimentaires et contrôlaient régulièrement dans les boulangeries si les boulanger ne dépassaient pas les quantités de pain destinées à la population. Sur cette photo, il y a un attroupement de faouins venus demander à M. Guyez (seul boulanger sur les 4 de la commune à être resté à la débacle) s’il y avait du pain ce jour là ? Certaines personnes en étaient réduites à quémander de la nourriture aux soldats Allemands qui avaient plus que nécessaire et devaient même en jeter. Certains soldats ont accepté de donner de la nourriture en trop à la population.       guyez1  Sur cette carte le magasin de M. Guyez. Dans les années 50, ce bon boulanger livrait le pain dans sa Quadrillette Peugeot, dans laquelle il m’autorisait à monter pour aller à l’école, avec un croissant en prime !     guez2


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  • En 1753, on trouve 50 commerçants dans la Commune dont 5 aubergistes : repas et gîte (Cugnot, A. Vigneron, F. Vigneron, Jolicorps et Bernard), 1 barbier (De Ligny), 1 blanchisseur (Girardin), 4 bonnetiers (De Ligny, Vve Blot, Regnault, Vve Godfrin), 4 boulangers (Bottelier, Mingot, Charlemagne l’aîné et Barras).

     

    8 cabaretiers : vin au détail et repas (Barras, Picard, Sébure, Vve Laflotte, Etienne, Colson le jeune,  Claude et Munier), 2 charcutiers (Sébure et Claude), 3 cordonniers (Munier, Rollier et Régnault l’aîné), 1 cordière (Vve Mensard), 2 couturiers (Vve Martin et Viviot), 3 marchands (Mercier, Lévy et Girardeau).

     

    1 mercier (Ruyer), 3 négociants (Vve    Jutens, Mercier et Picard), 6 tailleurs (Miller, Nicolas, Issanchon, Basser, De Colleney et Guinay), 5 vendeurs (Lamiot, Joly, Cabillat, Munier et Sébure). 

     

    A cette époque nombre de personnes avaient plusieurs métiers : Eugène Girardeau était procureur de la Prévôté, marchand et laboureur ; François Etienne était cabaretier et vigneron ;  Jean Régnault était bonnetier et vigneron ; Claude Claude était Cabaretier, charcutier et vigneron ; Barthélémy Sébure était Cabaretier, charcutier et vendeur.  

     

    En 1924, Il y avait deux agents d’assurance Guillaume et Rulquin ; quatre    aubergistes Parmentier, Charotte, Charroy et Egensperger ; un marchand de bois Bainville ;  trois bouchers Busié, Lambert et Mourant ; quatre boulangers Guyez, Rivière, Nussbaumer et Lecompte.

     

    Il y avait également un buraliste Mayet ; onze cafetiers Lugnier, Breda, Lelièvre, Prévot, Cohy, Pigeat, Loconte, Gaspard, Kleiss, Herbeuval, Erche et Schneider ; un chausseur Kaiser ; deux coiffeurs Viard et Guesnon ;  deux coquetiers Boss et Thouvenot ; trois cordonniers Grosjean, Devouton et Auffray.

     

    Il y avait dix épiciers Kaiser, Siccard,   Tremblot, Albert, Ludwig, Gadaud, Gigleux, Martin, Thouvenot et Denuffrane ; un ferblantier Mashino ; un horloger-bijoutier Villers ; quatre hôteliers-restaurateurs Lugnier, Kleiss, Erche et Herbeuval.

     

    Il y avait un vendeur de journaux Ginot ;   une modiste Dagatte ; un négociant Royer ; un quincaillier Mashino ; deux vendeurs de vêtements Lelièvre et Froissart et un vendeur de vin en gros Chrismann ; ce qui fait 57 commerçants à Foug en plus des : médecin, le Dr Schneider, pharmacien M. Georgenthum, sage femme, Mme Christophe, la Poste et le Chemin de Fer.  Les foires avaient lieu le jeudi gras et le 25 novembre.

      georgenthum2

    georgenthum1.jpg

     


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  •  Depuis les temps anciens, l'eau était source de vie et les villages se sont créés autour des sources. Les seuls lavoirs qui existaient se situaient au bord de ruisseaux et de rivières, pas ou trés peu dans les bourgs.
     Lavoir et aigayoir du Chaoué chaoué
    L'épidémie de « Choléra Morbus » commença à frapper Foug  en 1625, 1629, 1630,1632,1636. En 1854, les ravages que ce choléra  fit dans Foug, nous donne une idée des terribles épidémies qui sévissaient autrefois et de la terreur qu’elles inspiraient à nos ancêtres. Foug comptait à cette époque 1502 habitants. Dans le nombre de la population morte du choléra cette année là, nous trouvons 105 personnes dont 54 dans le seul mois d’août. Les décisions politiques qui ont suivi, avant 1860 vont faire avancer des règles d’hygiène pour éviter le retour des maladies :
     
    w Éloigner les cimetières à la périphérie des villages.
    w Éloigner les tas de fumier des maisons.
    w Nettoyer devant sa porte.
    w Nettoyer les caniveaux.
    w Ne  pas laver le linge là où on puisait l’eau pour les usages quotidiens.
     Lavoir rue Sérrière serriere.jpg
    Le lavoir (ouvert ou semi-fermé) , la fontaine et le gayoir ou l’aigayoir (égayer, c’était laver, le gayoir c’était une réserve d’eau pour laver et faire boire les chevaux) ont fait leur apparition dans nos contrées.
    Lavoir rue Prosper Boucher 
    eglise.jpg
    Le lavoir, c’était le domaine de la femme, lieu propice aux confidences, discussions distrayantes. Avec le lavoir, pas besoin de journal pour avoir les nouvelles du village.
     Lavoir rue des Remparts
    remparts.jpg
    Ce n’était pas qu’un lieu de bavardage, c’était aussi un lieu inconfortable, humide où la laveuse se relevait courbaturée, percluse de rhumatismes et d’engelures (en hiver).
     Lavoir rue de Renevaux
    renevaux.jpg
    C’était le prix à payer par tous les temps, pour rendre au linge sa propreté. Malgré la fatigue, la femme revenait au foyer, poussant la brouette, fière d'être la reine du logis. 
     Lavoir rue de la Gare gare

    Bibliographie :

    - Bibliothèque nationale de France : Divers ouvrages sur Foug (Fond Lorrain)

    - Commune de Foug : Archives des délibérations des Conseils Municipaux

    - D’Oliveira-Rezenda F. : Lavoirs et fontaines de Meuse.

     
     
     

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  • Cette artère s’appelait chemin de Choloy. La dénomination actuelle depuis la construction de la voie ferrée, avenue de la Gare, lui a été conservée  à titre indicatif.

      rue-gare.jpg

    La rue Neuve, car récente, puisqu’au moyen âge, cette rue n’existait pas, c’était la limite des murailles de la ville, elle est devenue rue Raymond  Poincaré.

      rue-poincare.jpg  

    La rue de la Louvière devenait rue des Fils Breton (Henri et Paul), cette rue prenait naissance près de la maison natale des fils Breton. Elle commémore le souvenir des deux enfants de Foug issus d’une vieille famille du pays restés obstinément attachée à son patrimoine familial et qui sont tombés face à l’ennemi, pour la défense de leur sol. Auparavant elle avait le nom de rue Brunet (nom venant sans doute d’un « brunisseur » bijoutier travaillant les  métaux précieux qui devait être établi dans cette rue).

      rue-breton.jpg

    L'ancien nom était ru des Juifs. Par corruption, cette appellation est devenue rue des Jeux. Le Comte Henri de Bar, souvent à cour de liquidités fit venir à Foug des Juifs et des Lombards, qui étaient des sortes de banquiers, installés dans cette artère. Ce nom était gardé.

      rue-jeux.jpg

    La rue de Derrière la Ville devenait rue des Remparts : les anciens remparts de Foug dont on ne voit plus de vestiges, ont justifié cette appellation.  

    rue-remparts.jpg


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  • Rue Perthuis des Chiens, cette dénomination  rappelle que Foug était entourée de fortifications. Le « perthuis »  était une ouverture pratiquée dans la muraille et par ce perthuis, les chiens sortaient dans la campagne. Elle s’appelait avant Rue Bodenan. On a démoli la maison Brunet pour la réaliser.

      perthuis.jpg

    La rue Petite rue devient rue Petite Rue Notre Dame,  jadis, au coin de la rue  étroite, s’élevait l’auberge Gobillard, autrefois très florissante avant la construction de la déviation en 1837 ; elle ruina un temps Foug, qui vivait du commerce fait avec les rouliers, les charretiers, les postillons et les voyageurs. Elle s’appelait auparavant, rue Saillon.

    petite-rue-ND.jpg  

    Dans cette rue, il y  avait  également  la  maison de la dîme des vins.

    dime-vins.jpg  

    La rue du Provençal devenait rue de Toul : cette voie conduisant à Toul, il serait logique de lui donner cette appellation. Le Provençal rappelle l’époque de la construction de la déviation de la RN4. Les travaux durèrent de 1837 à 1840. Le conducteur de ces travaux était un provençal. Il se fit construire une maison pendant ces travaux à cette sortie de Foug en direction de Toul.

     

    rue-de-toul.jpg


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  • La rue de la vieille Église évoquait plusieurs souvenirs : tout d’abord celui de l’ancienne église, dédiée à Saint Nicolas qui, devenue trop petite, fut démolie en 1703 et reconstruite à côté, puis celui de l’emplacement du vieux cimetière à 1’endroit même où se trouvait le vieux pressoir dit « Pressoir des Morts ». Elle est devenue Rue Albert Pierre. Albert Pierre, maire de la guerre 1914-1918 de notre cité, après une carrière dans l’enseignement, il consacra ses dernières années, à diriger notre commune en des moments difficiles.

      albert-pierre.jpg

    La rue de l’écuyer (l’écuyer Boquin  l’habitait en 1290) devenait rue de Réhà, on  prononce «  », son origine à deux possibilités :

     1.  Ce mot peut  venir d’un vieux vocabulaire lorrain, corruption du mot français rû ou rupt (ruisseau). D’ailleurs on connaît le mot patois «  reuil » , qui désigne un faible cours d’eau.

     2.  Ce mot peut également venir d’un habitant qui avait trouvé un système de poulies et de cordes pour remonter la terre dans les vignes d’où Réhavignes. Il habitait peut être cette ruelle.

      reha.jpg

    Place Marbourg appelée autrefois Place du Marché. C’est là qu’avant la Révolution la population se réunissait à l’issue de la messe pour  recevoir les avis, les nouvelles et les amendes du Prévôt ; le nom « Marbourg »  est un concentré de « Marché du Bourg ». Le Conseil a étendu également ce nom, à la rue de la Masure, qui la continue et dont l’appellation disparaît.

      marbourg

    Rappelons, que la    Masure était avant la Révolution, la Maison aux Dîmes. C’est là que les Jésuites de Nancy et le Curé de Foug, décimateurs, engrangeaient leurs parts de dîmes en grain.

     

    masure


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  • Rue de la Halle, elle s’amorçait dans la Grand’rue, au café de l’Hôtel de Ville et se terminait rue de la Caserne. En 1360, une halle existait à Foug. Par permission spéciale du Duc René Il, elle fut réédifiée le 9 septembre 1497. Le 10 février 1839 on la démolit, pour l’élargissement de cette artère où deux voitures (à cheval) ne pouvaient passer. Le sieur Mestrand, en 1839,  habitait une chambre, un cabinet et un grenier supportés par six gros piliers. II y avait donc tout lieu de conserver ce nom. 

      rue-halle.jpg

    Rue de la Gare du Canal : à une époque reculée où Foug appartenait au Barrois, on empruntait cette rue pour aller en France, qui s'arrêtait à Vaucouleurs et il y avait une porte de France, dans le dispositif fortifié de Foug. Cette rue est devenue rue Porte de France.

    rue porte france

    Une partie de l’ex-rue de Derrière la Ville est devenue Rue de Saint Germain, Elle rappelle que ce chemin conduisait par Savonnières à Saint Germain, village frère de Foug qui, comme lui, fut construit après la ruine de Savonnières par les Hongrois et les Normands, vers l'an 927.

    rue st germain

    Rue de Savonnières, cette artère prend naissance après la rue de Saint Germain. Elle rappelle l'existence de l'ancienne villa impériale de Savonnières, trés florissante à l'époque des empereurs Charlemagne (qui venait y chasser) puis Charles le Chauve.

     

    rue-savonnieres.jpg


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  • Cette rue s’appelait au moyen âge rue de la Haute Tour (la Tour du château d’Affléville). Il y a cent ans, la rue Belle-Fontaine se nommait rue Fontaine Maître-Pierre. Elle portera dorénavant le nom de rue Serrière, en souvenir de la famille Serrière qui, au siècle dernier, a fourni quatre maires à notre ville et dont deux générations habitèrent cette rue. L’avenue du Provençal fut plantée de tilleuls et embellie de trottoirs par Serrière Victor-Nicolas, maire de Foug, tandis que  Serrière Maximilien, autre maire de Foug, en faisait  autant pour l’avenue de la Gare. Leur père, Serrière Jean Baptiste fit construire les trottoirs de la rue de l’Hôtel de Ville.

     

    serriere.jpg

    Rue de la Haute Cour, cette rue conservait son nom en souvenir de ce qu'il y a un siècle, elle formait un cul-de-sac qui la séparait de la rue de Derrière la Ville (des Remparts aujourd'hui).   haute-cour.jpg

    Rue de la Caserne, la commission propose de  la transformer en rue de la Caserne Vauban. Foug, ville du duché de Lorraine et de Bar, fut conquise par les Français pendant la guerre de 30 ans (1631-1661 en Lorraine) et on y établit une garnison de mousquetaires noirs. Le futur Maréchal de France, Sébastien le Pestre, Marquis de Vauban (1633-1707) fut, au début de sa carrière, capitaine d'infanterie à Foug en 1659.

    rue caserne vauban   

    Rue de la Belle l’Appelle, ce nom a également été conservé. La Belle appelait les soldats de la garnison de Vauban au rendez vous d'amour ; l'ancien nom de cette rue était moins joli : Place du Puty (putain).

      belle-l-appelle.jpg  


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  • Au moyen âge, dans les droits du seigneur, il y a le droit de moulin banal : Les habitants ne peuvent aller moudre leur grain à un autre moulin que celui désigné, sous peine d’amende.

     

    A Foug, il a existé un moulin hydraulique banal derrière l’ex-maison Breton rasée et remplacée par un parking, place de la Louvière  (piège à loup) ; il tournait avec les eaux des  sources  des  Lavaux et longeait  les fortifications (rue des Remparts puis rue Raymond Poincaré pour arriver à   l’angle de la rue Général De Gaulle). Malheureusement ce moulin a occasionné à plusieurs reprise la peste et le choléra.

      moulin-breton.jpg

    En 1530, puis en 1535, les habitants en demandèrent  la démolition  au  Duc  de  Lorraine qui y consentit. En 1556, Jacques de Billy et sa femme Laurence Grégoire donnent leurs  lettres reversales (un engagement souvent financier, contre une concession) moyennant un cens (redevance) de 12 francs barrois, pour être autorisés à le reconstruire sur les eaux de l’Ingressin, d’où le nom de Neuf (nouveau) Moulin.

      neuf moulin 2012

    Ce moulin est devenu au début du 20éme siècle, la ferme de l'usine des Fonderies de Pont à Mousson.

    ferme de neuf moulin

    Aujourd'hui c'est encore une ferme, mais la roue du moulin ne tourne plus car elle n'existe plus comme on le voit sur l'avant dernière photo.

     


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  • Le jeudi 16 octobre 1931, à 20 heures, s’est réunie en Mairie de Foug, la commission chargée par le Conseil Municipal de proposer de nouveaux noms à certaines rues de la Commune. La commission proposait que la Grand’rue devienne rue des Prévôts, en effet les prévôts résidaient dans l’ancien prieuré Notre Dame ; le conseil décida de l’appeler rue de l’Hôtel de Ville. Elle s'appelle depuis le décès de l'ancien Président de la République, rue François Mitterrand.

      prevots.jpg

    La commission proposait que la route des Lavaux devienne rue de l’Octroi, en souvenir de l’époque où Foug était entouré de murailles et doté d’un octroi.

      octroi.jpg

    Le conseil décida qu’il serait plus pratique de désigner cette partie sous le nom de rue de Laneuveville-derrière-Foug puisqu’elle menait à cette localité.

     

    Stanislas Leczinski, dernier Duc de Lorraine fit, une première fois, rectifier la montée trop rapide de Foug vers Lay-Saint-Rémy. La seconde  modification eut lieu sous Louis Philippe en 1832. La commission, proposait de donner à ce tronçon de rue montant vers le cimetière, le nom de rue de Lay-Saint-Rémy, village voisin où elle aboutissait par la route de Paris.

    lay

    Le conseil accepta cette proposition.  

     


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  • Le 17 septembre 1853, est créée la compagnie des chemins de fer de l’Est (de la fusion de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Strasbourg et de la Compagnie des chemins de fer de Montereau à Troyes).

     Le personnel de la gare de Foug au début du 20éme siècle personnel-gare.jpg

    En 1871, les francs tireurs des Vosges devaient détruire le tunnel de chemin de fer de Foug et suite à leurs informations prises auprès d’ingénieurs géologues, renoncèrent, la roche étant trop dure et firent sauter celui de Fontenoy. Cette   action a ralenti l’acheminement de matériels, canons et munitions pour le siège de Paris.

                                                                                        activite-gare.jpg  Au début du 20éme siècle, compte tenu de la forte activité de la gare (Carrelages, Fonderies et traffic voyageurs), la décision est prise le 20 septembre 1911, de commencer les travaux d'agrandissement de la gare, avec une aile supplémentaire de chaque coté de la gare.

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    La gare agrandie.

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    La concurrence du chemin de fer est déjà arrivée dans les années 20, avec la vente de voitures, A Foug, M. Paul Mathieu vendait ses voitures mais peu de personnes les achetaient, compte tenu du prix, c’était surtout les commerçants qui les achetaient.

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    Le 2 février 1935, le passage souterrain du chemin de fer est créé, pour la sécurité des habitants. Le 14 juillet 1944, dans la soirée, après 18 heures, une violente explosion  retentissait sous le tunnel du chemin de fer, bientôt suivie de l’apparition, à l’entrée de la voûte, de masses de vapeurs et de fumées. Les résistants, ceux que l’occupant ne désignait que sous le nom de « terroristes », venaient de provoquer au plastic le déraillement  d’un train de marchandises sous la voûte,  obstruant  totalement les voies.

     

    Depuis un mois, les Toulois vivaient le débarquement allié de Normandie. Il importait d’empêcher à tout prix, l’acheminement vers le front de l’ouest, des unités blindées de la  Wehrmacht et avant tout, de créer un climat d’insécurité générale, sur le réseau ferroviaire français.

     

    Les voies du chemin de fer ont été électrifiées dans les années 60.


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  • La gare de Foug est ouverte le 19 juin 1852.

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    Le 17 juillet 1852, inauguration de la ligne par Louis Napoléon (le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et premier président de la République française, a commis un coup d'État, au prix d'environ 400 morts et 26.000 arrestations. Le 21 décembre 1851, avec plus de 7 millions de voix contre 646.000, un plébiscite accorde à Louis Napoléon devenu Napoléon III, tout pouvoir pour établir une nouvelle Constitution. Rédigée à la hâte, celle-ci est promulguée sans vote le 14 janvier 1852). C’est à Foug, première station dans le département, que Son Altesse a été reçue par MM. de Sivry, préfet, Lambert, sous préfet de Toul, Lallement colonel de gendarmerie et d’un administrateur des chemins de fer.

     

    MM. les maires, adjoints, curés et conseillers municipaux de Foug et des communes environnantes, avec tous leurs habitants, la compagnie de pompiers de Foug, le lieutenant de gendarmerie de Toul et des gardes forestiers, ainsi qu’une compagnie d’infanterie, s’y trouvaient déjà réunis depuis quelques heures.

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    La garde-barrière (à droite)  sur l'avenue de la gare

      M. Naquard, capitaine d’artillerie sous l’Empire, Maire de Foug et une des jeunes filles chargées d’offrir des fleurs, ont été introduits dans le wagon de Son Altesse, à qui ils ont exprimé les sentiments de toute la population, du milieu de laquelle sortaient les cris de « vive Napoléon ! Vive l’Empereur ! » poussés avec enthousiasme à l’arrivée, comme au départ. Puis M. Naquard fit son discours. Après six minutes en gare de Foug, le train de Son Altesse prit la direction de Toul. Le voyage de Paris à Strasbourg et retour n’était pas terminé.

     

    Une médaille en bronze de l’inauguration du chemin de fer, a été réalisé en 1854 par Jean François Antoine Bovy ( 1795-1877).


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  • En 1833, les députés de l’Est de la France arrivent à obtenir une nouvelle ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg. Par décision du 24 juin 1842, l’ingénieur M. Charles Etienne Collignon, déjà chargé de la construction du canal de la Marne au Rhin, est chargé du projet de chemin de fer. Les terrains achetés pour entreposer les déblais du canal serviront à la construction des lignes de chemin de fer.
     
    En novembre 1845, la Compagnie des  chemins de fer de l’Est  obtient la concession de le ligne Paris-Strasbourg et dès lors les travaux vont commencer. Son souterrain   entre Foug et Lay Saint Rémy  mesure 1122 mètres, il a été percé en 1852
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    Le 25 novembre 1845, adjudication de la ligne au profit de MM. Despans de Cubières et consorts (Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg) et dès lors les travaux ont commencé.
     
    En 1852, le souterrain entre Foug et Lay-Saint-Rémy creusé en grande partie dans un très mauvais sol composé de rognons et de blocs reliés entre eux par une mauvaise glaise que les eaux détrempaient continuellement et qui présentait les plus grandes difficultés à vaincre. Tout cela a cédé devant l’énergie, la persévérance et l’habileté de M. Debains (Catinal Phorion Debains ) et de ses ouvriers italiens, il mesure 1122 mètres.
     
    La population augmente grâce à ces travaux (ainsi que le canal et le contournement de la RN4).  population.jpg
     

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