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Foug - Histoire du commerce (2)
On peut retrouver certains d'entre eux, grâce aux cartes postales anciennes ou semi modernes. Cette maison, c’était celle de M. Paul Michel, marchand de peaux de lapins au début du 20éme siècle.
Le café de l’Hôtel de Ville tenu par M. Lahalle puis, par M. Spohr.
Ce café existait en 1914, il a été remplacé par l’épicerie de Mme et M. Humbert, puis par la confiserie de Mme Bisot.
La succursale N°201 des Comptoirs Français de M. Tremblot, à la création du magasin, pour faire la devanture, on a fait simple : deux panneaux de bois.
En juin et juillet 40, les soldats allemands avaient réquisitionné les produits alimentaires et contrôlaient régulièrement dans les boulangeries si les boulanger ne dépassaient pas les quantités de pain destinées à la population. Sur cette photo, il y a un attroupement de faouins venus demander à M. Guyez (seul boulanger sur les 4 de la commune à être resté à la débacle) s’il y avait du pain ce jour là ? Certaines personnes en étaient réduites à quémander de la nourriture aux soldats Allemands qui avaient plus que nécessaire et devaient même en jeter. Certains soldats ont accepté de donner de la nourriture en trop à la population. Sur cette carte le magasin de M. Guyez. Dans les années 50, ce bon boulanger livrait le pain dans sa Quadrillette Peugeot, dans laquelle il m’autorisait à monter pour aller à l’école, avec un croissant en prime !
Tags : , certains, pain, boulanger, soldats
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Commentaires
'aime beaucoup ces cartes anciennes, c'est émouvant ces personnes qui posent devant leurs boutiques! bisous et bon dimanche. cathy
Jolie anecdote que celle de toi enfant dans la voiture du boulanger. C'est un bel hommage que tu lui rends là, Momo. Bonne journée.
En ces temps de petits commerces, les villages étaient plus animés .. Je me souviens quand j'allais voir le boulanger dans son fournil et le boucher qui tuait encore les cochons et les vaches dans sa boucherie !! je ne pourrais plus regarder une telle scène aujourd' hui ! bon lundi , sors ton parapluie et tes bottes
Bonjour Momo
encore tout un pan d'histoire locale à découvrir. Et qui rejoint maintenant ta propre histoire. Ces cartes postales sont une mine de renseignements en plus de la mémoire de tout à chacun...
Bises, merci pour ce moment. La famille étant de la région de Forbach, je reconnais une ambiance même si je n'y ai jamais habité.
Les croissants doivent garder un goût particulier pour toi... non?
Mon arrière gd-père était aussi marchand de peaux de lapins, et de ferraille. J'avoue qu'à 2-3ans, ça me faisiat peur de passer dans la grange au milieu de ttes les peaux pendues et remplies de paille!! Bonne soirée, amicalement
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Je suis l'histoire de ton village !! tu es donc né dans le coin où peut être même à Foug !!! un croissant c'était le luxe pour l'époque et le tour en voiture encore plus !!! j'aime bien toutes ces photos de l'époque !!!
bisous et bon dimanche
MITOU